Histoire oubliée des Antonins...

Publié le par MB

 

 

Il y a une trentaine d'années, un chercheur allemand, le Dr Adalbert Mischlewski, intrigué par la présence en Allemagne de nombreux hôpitaux qui avaient été construits et gérés par des Dauphinois, fit des recherches historiques et redécouvrit l'histoire étonnante de ces Antonins, qui pendant plus de  six siècles ont créés et dirigés la plupart des hôpitaux européens. 


Quelle ville importante en Europe n’a pas un faubourg, une rue, un quartier ou un hôpital dénommé "Saint Antoine"  ?

 

Voilà donc l'histoire des Antonins telle que le Dr MISCHLEWSKI, Mme MOCELLIN-SPICUZZA Directrice du Musée de St Antoine, et Mr et Mme BRICAUD historiens,  nous ont permis de redécouvrir. (Voir note bibliographique in fine).

 

 

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En 1070, Jocelyn, modeste seigneur du Bas-Dauphiné, ramène de Constantinople des reliques de Saint Antoine l’Ermite, dit l’égyptien, décédé en 356, reliques qui lui ont été remises par l’empereur d’Orient, Romain IV Diogène, en remerciement pour son aide dans la lutte contre les Turcs Seldjoukides, lors des Croisades. 


Les empereurs d'Orient détenaient à l'époque des dizaines de milliers de reliques, plus ou moins vraies…, qui leur servaient de monnaies de payement, car les reliques procuraient le revenu des quêtes à ceux qui les possédaient. 

C'est donc par le plus grand des hasards que les reliques de St Antoine se retrouvèrent en Dauphiné.


https://importance-des-reliques-au-moyen-age.html



 

A son retour en Dauphiné, Jocelyn dépose ces reliques de St Antoine, dans l'église de son village de La Motte aux Bois, qui deviendra Saint Antoine l’Abbaye, petite bourgade située en Isère, entre Grenoble et Valence.
 

Les reliques de St Antoine sont actuellement déposées
sous l’autel de l'église de St Antoine l’Abbaye

 

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Trente ans plus tard, au début des années 1100, apparaît un mal mystérieux : 

Les malades ont l’impression de brûler de l’intérieur.
Leurs membres noircissent et pourrissent.
Ils sont souvent pris d’hallucinations.

Ce n’est ni la Lèpre, ni la Peste. 

A cette époque où la religion chrétienne structure toute la vie du monde occidental, chacun considère que ce mal inconnu ne peut être que la Justice de Dieu qui punit ainsi ceux qui ont démérité, alors et surtout que cette maladie affecte indistinctement toutes les classes sociales. Elle est appelée Feu Sacré, Ardeur mortelle ou Mal des Ardents.

Pour tenter de guérir, les malades se tournent alors vers les Reliques des Saints, car ces derniers, près de Dieu, pouvaient lui transmettre leurs prières et leurs demandes de guérison. C'est ainsi que les Saints se sont ainsi vu attribuer, au gré des dévotions, des vertus de protection et de guérison qui n’avaient souvent rien à voir avec leur vie passée.

 

Les Dauphinois découvrent alors que Saint Antoine l’Ermite, dont les reliques avaient été déposées, trente ans plus tôt, dans l'église de La Motte aux Boisavait lui même été en proie au feu intérieur, lorsqu'il s'était retiré dans le désert, en Égypte, au IIIe siècle. 

=>  la-tentation-de-saint-antoine-de-Grünewald
 

Ils vinrent donc nombreux, en pèlerinage au Prieuré de La Motte aux Bois, pour prier devant ses Reliques.

On se dépêche, on se presse autour des reliques du Saint, 
et …. on constate de nombreuses guérisons !

Cette nouvelle se répand rapidement dans toute la chrétienté.


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Mais comment loger, nourrir, accueillir tant de malades ?
 

Les habitants de Saint Antoine s’organisent spontanément, et font face aux problèmes d’intendance.

Un petit groupe d’une dizaine d’hommes et de femmes qu’on appellera « Les Antonins », créent une Fraternité laïque pour le soin des pèlerins et construisent un premier hôpital, la maison de l’aumôneoù non seulement les malades mais aussi les pèlerins pauvres pourront trouver soin, hébergement et nourriture. La jeune communauté laïque se développe rapidement et œuvre pour la construction d’un nouvel hôpital spécial appelé l'hôpital des démembrés.

 

 

L’efficacité des soins y est telle que plusieurs villes voisines s’intéressent aux méthodes de travail et au traitement des malades et sollicitent des Antonins, conseils et aide pour fonder ou réformer leurs hôpitaux.

C'est ainsi que dès 1123, les Antonins sont appelés à Gap, Besançon et Chambéry pour y créer les mêmes structures d’accueil et de soins.

Puis la communauté des Antonins essaime, en France bien sûr, mais aussi en Italie à Ranverso près de Turin, Modène, Naples, en Allemagne à Grünberg, Memmingen et Fribourg, à Dravec en Hongrie, en Espagne, en Écosse et à St Jean d’Acre en Terre Sainte.

La plupart des Rois, Seigneurs, Évêques et Abbés font appel à eux. 

Les hôpitaux de Rome étant mal gérés, le pape Nicolas IV fit appel, en 1289, aux Antonins. Ces derniers y appliquèrent leurs méthodes modernes de soins, et l’hôpital principal de Rome prit le nom de ‘Saint Antoine de Urbe’.

 

En 1500, ce sont plus de 400 établissements : (commanderies, prieurés, hôpitaux, maisons de quête),  qui sont répertoriés et rattachés aux ANTONINS. 
 

=> Liste des Préceptories des Antonins en 1478 
Dr Adalbert Mischlewski


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Le Mal des Ardents, on le sait maintenant depuis le XVIe siècle, est un empoisonnement du sang dû à un champignon, l’ergot, qui se développe tout particulièrement dans l’enveloppe du grain de seigle. L’ergot contient des composés toxiques dont l'effet physiologique est de provoquer la contraction des muscles et la constriction des vaisseaux sanguins.  

=> le-feu-saint-antoine-ou-ergotisme-gangreneux 
 

Chez l'humain, l'ergot provoque l'alternance d'une sensation de grand froid et de grande chaleur dans le corps. Les effets de la maladie sont d'abord des hallucinations. Le cerveau est le premier atteint. Puis le malade ressent d'intenses brûlures intérieures. Les descriptions anciennes parlent d'un feu“ brûlant ”, mais aussi d'un feu “ glacé ”. Enfin, les membres étant mal irrigués sont atteints par la gangrène.

Deux types de gangrène peuvent apparaître. Une gangrène sèche : les bras, les jambes, se dessèchent et se détachent d'eux-mêmes du corps, c'est le phénomène le plus caractéristique du Mal des Ardents. Une gangrène humide : les membres pourrissent littéralement. Dans ce cas la mort est inévitable si le membre n’est pas amputé.

 

En période normale, les meuniers veillaient à ne moudre que le grain lui-même.

Mais en périodes de famine, ce qui fut le cas au XIe siècle, les céréales - seigle ou blé - étaient mal triées et les meuniers, pour obtenir davantage de farine, n’enlevaient pas l’enveloppe du grain, là où justement l’ergot toxique se développait. Et si l’année avait été particulièrement humide, les risques de maladie étaient alors multipliés, car c’était un terreau parfait pour la formation du champignon.

Cette farine servait à faire le pain, de fait empoisonné, que tous mangeaient.
Chacun pouvait donc développer ce mal.

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Or lorsque les malades et pèlerins arrivent à St Antoine, les Antonins leurs donnent à manger du ‘bon pain’ de blé, non contaminé par l’ergot, car récolté et moulu dans des conditions normales, ainsi que de la viande de porc, et ils leurs donnent à boire du SAINT VINAGE (vin mélangé à des herbes médicinales et béni lors de la procession annuelle de l’Ascension).

Quatorze plantes sont répertoriées comme pouvant entrer dans la composition du Saint Vinage : grand plantain, plantain lancéolé, coquelicot, verveine, renoncule bulbeuse, scrofulaire aquatique, ortie blanche, chiendent rampant, véronique petit chêne, gentiane croisette, dompte-venin, trèfle blanc, souchet, épeautre.  
« CHRONIQUES D'UNE ABBAYE AU MOYEN AGE » - Géraldine Mocellin-Spicuzza, [167]

 

L’empoisonnement cesse, la nourriture saine et les herbes médicinales font le reste, et beaucoup guérissent.

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Ceux qui ont des membres atteints de gangrène sont amputés.  

Les « médecins » ne peuvent s’en charger, car la religion chrétienne leurs interdisait d’ouvrir le corps humain, œuvre de Dieu. 

Les Antonins, font donc appel aux barbiers du bourg de St Antoine, qui disposent des instruments tranchants et de l’habileté nécessaires.

Ces barbiers, devenus ‘chirurgiens’, qui contrairement aux médecins, ne parlaient pas latin, mais la langue du peuple, vont rapidement acquérir une grande notoriété dans toute l’Europe.
Ils amputent correctement. Leurs instruments sont aussi bien hérités de Galien et d'Hippocrate (pinces, aiguilles), des chirurgiens arabo-musulmans (cautère), qu'empruntés aux artisans de leur temps, forgerons (tenailles) ou charpentiers (rugines : sorte de rabot pour racler l’os).

Un Abrégé de Chirurgie (Epitome chirurgiae) est publié en 1560 par les Antonins.
 

Amputation à la scie par des antonins (d'après Hans Von Gersdorff)


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Les Antonins sont également passés maîtres dans l’usage des plantes

Au Moyen-âge, l'onguent comme l'emplâtre sont des médications courantes pour cicatriser les plaies. 
Parmi ces remèdes, le baume de Saint-Antoine apparaît comme le plus efficace. 

=>  Le baume de saint Antoine au XVIIIe siècle : Elisabeth Clémentz"
 

On peut aussi penser que les nombreux Templiers qui ont rejoint les Antonins en 1312, suite à la dissolution de leur ordre, ont apporté leurs connaissances médicinales acquises en Orient.


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Enfin, et ce n'est pas le moindre de leur apport en matière médicale, pour aider à la guérison des pèlerins, les Antonins surent également s'appuyer sur leur connaissance et leur maîtrise des forces énergétiques issues des courants d'eau souterrains passant sous l'église abbatiale et pouvant aider à la guérison des malades en particulier lors du cheminement des pèlerins à l'intérieur de l'église.

 

 

Voir le livre de Gisèle et Robert BRICAULT : 
" ST ANTOINE L'ABBAYE - HISTOIRE SECRÈTE, SYMBOLISME, GUÉRISON "

 
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Pour financer ces hôpitaux et ces soins, les Antonins n’ont pu bénéficier au départ, des dons faits par les pèlerins et malades.  En effet c’étaient les Bénédictins qui étaient dépositaires des Reliques de Saint Antoine dans la Chapelle de leur prieuré. Une lutte incessante et peu glorieuse, va donc opposer pendant de très longues années, Bénédictins et Antonins.

Les Antonins demandent à être reconnus comme un ordre religieux et non plus simplement séculier.  En 1245 est fondé l’Ordre des Frères Hospitaliers de St Antoine, selon la règle de St Augustin, ordre indépendant soumis à la seule autorité du Saint Siège.

Les Antonins se tournent alors vers le Pape pour obtenir le monopole des quêtes liées à St ANTOINE, et ce, malgré la rivalité des autres ordres religieux. Ils obtiennent ce monopole qui sera confirmé par tous les papes successifs. Les frères Antonins organisent remarquablement leurs quêtes. Ils recrutent des quêteurs, souvent simples laïcs, à qui ils remettent un pourcentage des quêtes.
 


Ces quêteurs vont à travers toute l’Europe : ils ont une clochette pour annoncer leur passage, et utilisent un poinçon en forme de Tau, dont ils marquent au fer rouge les jeunes porcelets qui devront être engraissés par les paysans, et remis aux quêteurs lors d’un prochain passage. Les cochons de St Antoine avec leur T, sont ainsi présents dans toutes les fermes et villages d’Europe, mais aussi dans les grandes villes où ils ont souvent l’autorisation de divaguer à leur guise. 


Les Antonins s’appuient sur une stricte organisation de terminaux de quêtes : 
les Préceptories ou commanderies générales et les baillages se structurent. 
De vastes bâtiments sont construits à travers toute l’Europe.

 

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Donner aux quêteurs de St Antoine est une quasi obligation. 

Le mal des Ardents touchant ceux qui avaient démérité, les quêteurs de St Antoine vont user et abuser de la vente des indulgences auprès des malades, pour que leur purgatoire soit le moins long possible.

Les quêteurs n’hésitent pas à menacer ceux qui s’abstiendraient, malades ou bien portants, de la ‘Vengeance de Saint Antoine’ (nom qui sera d’ailleurs donné à cette maladie à partir du 12è siècle !).

 


 

Grandeur et … décadence des Antonins : 

Reconnus en 1245 comme Religieux, les Antonins peuvent enfin récupérer des Bénédictins, en 1297, les reliques de St Antoine, et ainsi bénéficier directement des dons des pèlerins et malades.

La grande peste noire de 1347, qui décime plus de la moitié de la population européenne, vient encore renforcer la puissance des Antonins en matière hospitalière. Leur compétence va alors, bien au-delà de la simple lutte contre le Mal des Ardents.  


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Indépendamment des richesses qui affluent à l’Abbaye de St Antoine, les Antonins se constituent l’un des plus étonnants réseau d’informateurs que l’Europe ait connu.

=> https://www.le-reseau-europeen-des-antonins.html
 

Les quêteurs de St Antoine vont dans les villages les plus reculés, où ni les prêtres, ni les seigneurs ne vont. Ils font remonter les informations recueillies dans l’ensemble de la chrétienté, vers les Préceptories puis vers la Maison Mère de St Antoine.

Les Abbés Antonins, qui furent pour la plupart de remarquables gestionnaires, utilisent et monnayent ces informations auprès des puissants de l’époque. Ils deviennent les acteurs incontournables du jeu politique et des rivalités de pouvoir, et notamment dans les Guerres de Religions. Ils sont régulièrement sollicités aux XIVe et XVe siècles par les Papes, Empereurs, Rois et Seigneurs pour occuper des fonctions politiques de premier plan : diplomates, conseillers, ministres.

C’est d’ailleurs leur structure très hiérarchisée et surtout très centralisée qui leur permet de rayonner ainsi, et ce sont des directeurs français, essentiellement dauphinois, qui dirigent la quasi-totalité des hôpitaux et commanderies qu’ils contrôlent à travers l’Europe.

Gens de culture, les Antonins pratiquent le mécénat, dotant l’abbaye de St Antoine et ses commanderies (plus de 200 en Europe) d’œuvres d’art raffinées. Les plus grands rois et seigneurs viennent en visite à St Antoine.

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De 1378 à 1418, lors du Grand Schisme, ils militent pour le maintien des Papes en AVIGNON, car plus facile pour eux à contrôler, et se déclarent ouvertement contre la réinstallation des Papes à ROME. Ce faisant, ils s’aliènent les membres de leurs établissements allemands, italiens ou anglais qui y étaient favorables.

La montée des nationalismes en Allemagne et aux Pays bas, appuyée par Luther qui dénonce le ‘trafic des indulgences’ et le ‘culte des reliques’ incite les membres des fondations allemandes, scandinaves et anglaises à se libérer du joug dauphinois et à prendre leur autonomie par rapport à l’Abbaye-Mère de St ANTOINE.

Ce sont donc les grandes municipalités germaniques et italiennes qui vont gérer elles-mêmes ces hôpitaux, les soins aux malades et aux pauvres, phénomène tout à fait nouveau à l’époque. 

Les hôpitaux Antonins sont … nationalisés.

Les nombreux seigneurs du sud de la France qui ont rejoint la Réforme, dont le baron des Adrets, viennent attaquer, piller et saccager l’Abbaye de St Antoine. La plupart des religieux prennent la fuite.


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A la fin des guerres de religions, les Antonins retrouvent à partir de 1597, une seconde prospérité. Ils retrouvent leurs richesses, leurs influences, et leur amour des arts. Jamais leurs bâtiments, remaniés et agrandis, n’auront été aussi beaux - Voir dans le chœur de l’église abbatiale, la suite de dix tapisseries d’Aubusson
 

Mais aux raisons politiques de la décadence des Antonins, s’ajoutent celles des progrès de l’hygiène. Les Antonins ne sont plus aussi indispensables depuis qu’en 1596 les allemands ont découvert la toxicité de l’ergot du seigle.

Enfin les rivalités internes et le manque total de vraie spiritualité aggravent encore le dépérissement de cet empire religieux.

 

Etonnante remarque, gravée dans le marbre, d'une plaque située Rue St Antoine à Marseille !
 

En 1777, l’Ordre est confié aux Hospitaliers de Malte, mais sans succès.

A la Révolution, les bâtiments sont vendus au titre des biens nationaux et ce n’est qu’en 1840, que Prosper Mérimée redécouvre le site et le fait classer Monument Historique.

La véritable histoire des Antonins va se perdre, jusqu’à ce que des historiens allemands, intrigués par la présence de ces anciens hôpitaux dauphinois sur leur sol, ne s’y intéressent à nouveau …


En conclusion :

L’histoire des Antonins n’est pas qu'une histoire religieuse.
C’est aussi et surtout une histoire laïque et moderne avant l’heure:

Pour l’efficacité des soins, les Antonins ont contourné beaucoup d'usages, voire d'interdits de l’époque.

  • Ils ont aidé des gens de passage, des étrangers.
  • Ils ont soigné les malades sans distinction de richesse ou de classe.
  • Ils ont mis en place un réseau étonnement actuel de collecte de fonds.
  • Ils ont su asseoir leur pouvoir par leur influence auprès des "puissants",
    religieux ou politiques.
  • Ils ont su rebondir après leurs échecs.
  • Ils ont compris que les arts et la culture étaient une donnée essentielle de communication.
  • Les établissements qu’ils ont fondés ont été à l’origine de l’assistance publique.

     

Mais l’argumentaire basé sur la menace de Vengeance de St Antoine s’est effondré par la découverte de la réalité du mal des ardents, et sous le feu de la Réforme.

Par ailleurs, l’efficacité de leur extrême centralisation n’a pas résisté à la nouvelle donne européenne : la montée des nationalismes.

Enfin ils ont connu les mêmes dérives que la plupart des grandes organisations économico-religieuses de l'époque, à savoir une forte recherche de gains financiers mais aussi un important laisser-aller moral.



Le déclin des Antonins fut aussi rapide que leur ascension.
 

  • Aucun de leurs Abbés n’a laissé son nom dans l’histoire.
  • L’essentiel de leurs richesses a été dispersé.
  • Leurs archives ont quasiment disparues.

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Et pourtant…, de nombreux sites antonins en Europe, redécouvrent aujourd'hui avec étonnement, l'apport médical des Antonins dans leur région, et ce, pendant plusieurs siècles…

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Michel Besson
Cet article a également été publié dans la revue LE ROTARIEN en avril 2007.

 

 


https://www.les-amis-des-antonins.com/

 

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Publié dans Histoire

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