Le réseau européen des Antonins
En 1500, ce sont plus de 400 établissements :
(commanderies, prieurés, hôpitaux, maisons de quête),
qui sont répertoriés et rattachés aux ANTONINS.
Il n’y a pas une ville importante en Europe
qui ne possède une rue, un quartier ou un faubourg, dénommé ‘Saint Antoine’,
où un hôpital ou une commanderie des Antonins n’ait été, ou ne soit encore présent …
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L’efficacité des soins donnés par les Antonins est telle, que plusieurs villes voisines de St Antoine l'Abbaye en Dauphiné, s’intéressent aux méthodes de travail et au traitement des malades et sollicitent des Antonins, conseils et aide pour fonder ou réformer leurs hôpitaux.
Ainsi en 1123, les Antonins sont appelés à Gap, Besançon et Chambéry pour y créer les mêmes structures d’accueil et de soins. Puis la communauté des Antonins essaime, en France bien sûr, mais aussi en Italie à Ranverso près de Turin, Modène, Naples, en Allemagne à Grünberg, Memmingen et Fribourg, à Dravec en Hongrie, en Espagne, en Écosse et à St Jean d’Acre en Terre Sainte.
La plupart des Rois, Seigneurs, Évêques et Abbés font appel à eux.
Les hôpitaux de Rome étant mal gérés, le pape Nicolas IV fit appel, en 1289, aux Antonins. Ces derniers y appliquèrent leurs méthodes modernes de soins, et l’hôpital principal de Rome prit le nom de ‘Saint Antoine de Urbe’.
Quelques sites des Antonins en France :
=> www.templiers.net/etudes/Hopitaux-de-Saint-Antoine-Aix
=> http://couvent-des-antonins-maison-st-michel-issenheim.html
=> https://Eglises_et_chapelles_de_Lyon/Antonins
- et enfin PARIS ....
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répertoriés par l'Association des Amis des Antonins:
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Saint Antoine de Goloni (Landes)
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Commanderie antonine d'Avignon (Vaucluse)
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Préceptories des Antonins en 1478 -
pages 156 à 168
« UN ORDRE HOSPITALIER AU MOYEN AGE –
les chanoines réguliers de Saint-Antoine-en-Viennois »
Adalbert MISCHLEWSKI -
Déterminer avec une complète exactitude le nombre des établissements relevant de l’ordre des Antonins est, pour plusieurs raisons, hors de possibilité.
Tout d’abord, constamment dans son histoire, intervinrent fondations nouvelles, fusions et suppressions.
En second lieu, des institutions charitables virent leur gestion prise en charge par ces religieux, sans qu’elles ne leur aient jamais appartenu.
Enfin, de nombreuses maisons sises dans les villes et des relais pour les messagers des Antonins chargés de quêter se trouvent en majorité ignorés et, à d’insignifiantes exceptions près, n’apparaissent jamais dans leurs listes, alors que, en fait, des maisons telles que celles qui se trouvaient à Francfort, Würzburg ou le Petit-Bâle, jouèrent souvent un rôle plus important que certaines préceptoreries, plus modestes.
Le seul état officiel des établissements qui appartinrent en propre à leur Ordre et comprend, de façon assurée, mis à part quelques cas, les maisons qui lui étaient liées par un statut juridique solidement établi, c’est-à-dire les préceptoreries et les prieurés, remonte à son époque de plein épanouissement et d’activité sans entraves.
C’est dans « le livre de la Sacrée Réformation de la Religion de Saint- Antoine en Viennois », Liber Religionis Sancti Anthonii Viennensis Sacre Refformationis, qui renferme les statuts de la réforme de l’Ordre achevée en 1478, que se rencontrent plusieurs listes de ces maisons.
Liste-des-preceptories-des-antonins-en-1478.html
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La difficile et surprenante construction
du réseau européen des Antonins:
thèse de Julie Dhondt,
Au XIIe siècle, les frères de l’hôpital de Saint-Antoine étaient encore sous la tutelle de l’abbaye bénédictine de Montmajour implantée à Saint-Antoine-en-Viennois.
Pourtant, les autorités ecclésiastiques leur octroyèrent à partir de 1270, des établissements primitivement autonomes à proximité de leur implantation originelle : l’hôpital de Vienne, les prieurés de Sainte-Croix, Saint-Médard et Marnans.
Ces entrées en dépendances permettent de saisir la complexité de l’élaboration du réseau antonin en replaçant au cœur de la réflexion la question des structures et celles des individus, les précepteurs.
Cette étude s’appuiera notamment sur la traduction inédite de certains passages du Liber Religionis Sancti Anthonii Viennensis Sacre Refformationis.
=> https://ed188.hypotheses.org/files/2018/10/6-DHONDT-1.pdf
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La constante étonnante de tous ces articles
sur les anciens sites des Antonins,
c'est que si tous ces sites ont gardé trace
des soins donnés au Moyen-Age,
en revanche le souvenir des Antonins
et de leur réseau européen a quasiment disparu.
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extrait de l'article les-antonins-un-ordre-hospitalier-meconnu.html